Droits des femmes

Les femmes en Afrique du Sud sont vulnérables faisant face à plusieurs formes de violences à caractère sexiste, allant de violences domestiques, harcèlements sexuels dans les lieux publics, à des agressions sexuelles graves comme le viol. Le nombre de cas de viols a augmenté d’un nombre déjà élevé de 55,097 à 56,272 entre 2010 et 2011, un nombre qui est surement bien plus élevé dû aux nombreux cas non signalés.

La séparation public/ privé est problématique dans ces communautés parce que les femmes ont tendance à se taire face aux violences domestiques contrairement aux violences faites dans les lieux publics. Plusieurs formes de violences à caractère sexiste ne sont souvent pas reconnues comme des violations des droits de l’Homme. En plus, la violence conjugale est souvent non rapportée et l’ampleur de ce crime n’est souvent pas visible dans les rapports et les statistiques.

Les violences faites aux femmes dans ces communautés se sont normalisées dans une certaine mesure et les femmes sont exposées à ces violences de façon continue.

Les femmes immigrantes et réfugiées sont exposées de façon disproportionnée aux dangers d’une société patriarcale et xénophobe parce qu’il leur manque souvent les structures pour un support local et une protection familiale. Les femmes immigrantes sont souvent responsables de toute leur famille. Être une fille, une mère et/ou une femme entraîne une série de responsabilités qui engendre un stress financier mais aussi émotionnel surtout vivant dans un pays étranger. Les femmes travaillent souvent dans le secteur informel où il y a peu ou pas du tout d’accès aux services d’Etat, spécialement quand les femmes sont sans-papiers.

Il est difficile pour les femmes immigrantes et réfugiées de demander de l’aide si elles souffrent de violences à caractère sexiste. Des études montrent que deux tiers des organisations sud-africaines qui fournissent un support et des services pour les femmes victimes de violences sexuelles rapportent qu’elles n’ont pas fourni de services à des femmes migrantes. Une telle discrimination exclut une importante proportion de femmes migrantes, avec papiers ou sans-papiers. Les soins de santé sont disponibles mais l’information sur ces différents services n’est souvent pas accessible. Les communautés manquent souvent de structures de support pour répondre aux violences sexuelles.

Aussi, parmi ces femmes, certaines n’ont pas travaillé dans leur pays d’origine et sont maintenant pour la première fois indépendantes économiquement. Cette situation peut être problématique dans la relation avec leur mari. Les maris peuvent se sentir complexés et manquer d’assurance face à l’indépendance financière de leur femme, ce sentiment de complexe et ce manque d’assurance peuvent entrainer une augmentation des violences domestiques.

Bien que certains de ces problèmes soient spécifiques aux femmes immigrantes et réfugiées, les femmes Sud-Africaines souffrent également de ces problèmes complexes. Souvent, ces femmes doivent affronter les mêmes épreuves. Trop peu d’organisations se concentrent sur l’intégration comme moyen de promouvoir les droits des femmes et de diminuer les violences sexuelles. Les violences sexuelles existent dans les différents groupes et ne sont évidemment pas limitées à un seul groupe dans la communauté. Ainsi, PASSOP s’efforce d’avoir une approche inclusive concentrée sur l’intégration pour promouvoir et améliorer les droits des femmes dans les communautés.

Bien que nous ne recevions pas de financement pour ce projet, PASSOP inclut les droits des femmes en permanence dans le travail de tous les jours. Pour le moment, nous sommes en train de créer activement un réseau de groupes de support pour les femmes et des bureaux d’aide et d’information pour les femmes à Masiphumelele. PASSOP a réussi à construire des relations uniques et fortes avec la communauté de migrants. Promouvoir et militer pour les droits des femmes et l’égalité des sexes, et sensibiliser la population qux violences sexuelles peuvent être un succès dans les communautés seulement si un accent fort est porté sur l’intégration. PASSOP est dévoué à améliorer les droits de toutes les femmes vivant dans ces communautés. Nous espérons étendre ce projet à d’autres communautés dans le futur proche.

Pour plus d'informations, veuillez nous contacter au 021 762 0322.

3 réponses sur "Droits des femmes”

Good day,i currently reside in johannesburg,im interested in fighting for women,how do I go about doing so? All information will really be appreciated, regards julaikha

Hello Julaikha,

PASSOP est consacré à la protection et la lutte pour les droits des demandeurs d'asile, les réfugiés et les immigrants. We also fight for women’s rights and the LGBTIQ community. If you would like to aid us, please come by our office located in Cape Town.

Nous sommes situés à:
Tulbagh Building Centre (4ème étage, chambre 413-414)
16 Hans Strijdom Avenue Lane, Cape Town 8001

numéro de téléphone de bureau: 0214182838

We look forward to your reply!

Sincères amitiés,
PASSOP

Violence against women and children is real, its getting worse every year. I can tell you of three different women that are scarred both physically and emotionally because of the brutal beatings they have incurred in the name of love. My sister if being beaten beyond recognition and beyond repairs then you certainly not know what love or what it should be like.

What cripples my heart is the number of teenagers and still borns that die due to this brutality and hatred. Teenagers cannot take seeing their parents being punching bags that’s why they resort to killing themselves.

I cannot stress this enough ladies- run with both you feet whilst you still have them, whilst you still can. Do you really want to be in statistics of people murdered by their lovers? Because you are certainly heading there. You are walking in the shadow of death when you do not BREAK THE SILENCE.